Dépendance assurance : comment choisir le bon contrat

Dépendance assurance

Dépendance assurance, comment choisir le bon contrat ?

Avant de souscrire une assurance dépendance, il est essentiel de comparer les différents contrats existants.

Préférer une couverture complète

Un contrat qui vous couvre aussi en cas de dépendance partielle est plus protecteur. Car même si celle-ci est moins onéreuse que la dépendance totale (il suffit parfois de l’aide d’une personne à domicile le matin et le soir), elle est plus fréquente et les frais qu’elle implique sont déjà lourds pour de nombreux budgets. En contrepartie, comme l’assurance a plus de chances de jouer, la prime à payer est plus élevée.

Vérifiez bien la définition de la dépendance retenue par l’assureur. Pour évaluer le niveau de dépendance, certains d’entre eux utilisent la grille Aggir retenue également pour l’Apa. Dans cette grille, les Gir 1 et 2 correspondent à un état de dépendance lourde. D’autres assureurs se réfèrent au nombre d’actes de la vie quotidienne (se lever, se laver, se nourrir…) qu’un assuré ne peut plus accomplir seul (trois sur cinq le plus souvent pour la dépendance partielle, quatre pour la dépendance totale). Aucune des deux définitions n’est meilleure que l’autre mais, si vous comparez les prix, regardez aussi les niveaux de dépendance à partir desquels la garantie joue.

Opter pour des garanties et services complémentaires

Ces nouveaux services sont prévus par de plus en plus d’assureurs. L’idée est de proposer des contrats qui puissent servir plusieurs fois au cours d’une vie. Ces contrats vous apportent un soutien lorsque vous êtes ou devenez aidant. Quelles aides demander, comment trouver un établissement adapté, profiter d’un soutien psychologique ou encore faire réaliser un bilan par un ergothérapeute pour mieux accompagner le proche aidé.

Ils vous aident également financièrement
 si vous devenez vous-même dépendant.

Et enfin, ils resservent pour soutenir vos propres aidants: vos enfants et votre conjoint pourront par exemple profiter de l’assistance du contrat pour organiser votre prise en charge quand ils auront eux-mêmes besoin d’un répit, de trouver des relais (le temps d’un weekend ou de vacances pour s’évader) ou une aide de substitution en cas d’incapacité de leur part. Vous les ferez ainsi profiter des services de votre assurance.

Un capital possible: de nombreuses assurances dépendances prévoient, en plus de la rente, le versement d’un capital de 1 000 à 5 000€ le plus souvent, destiné à financer l’adaptation de votre logement.

Dépendance assurance
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Le label GAD dépendance assurance

Les assureurs réunis au sein de la FFSA (Fédération française des sociétés d’assurances) ont créé un label, GAD  Dépendance assurance.

Le plus: Seuls les contrats qui respectent certaines règles peuvent obtenir ce label après examen d’un organisme spécialisé. Il n’est attribué qu’aux contrats qui prennent en charge au moins la dépendance lourde, évaluée à partir des actes de la vie quotidienne. La rente promise doit être de 500€ au minimum et être revalorisée au fil des années. Si vous cessez de régler votre prime, sous réserve d’avoir cotisé un certain nombre d’années, vous devez recevoir une partie de celle-ci.

Le moins: sur d’autres points, le label n’exige pas des pratiques très différentes des autres assurances. Par exemple, l’assureur est presque toujours autorisé à demander un questionnaire médical, sauf si son client a moins de 50 ans (ce qui est rare) et n’est pas en affection de longue durée (ALD). De plus, il existe une limite d’âge: le contrat peut être souscrit jusqu’à 70 ans seulement.

Puisqu’ils respectent un socle minimal commun, comparer leurs garanties et leurs prix est plus simple. Mais cela ne signifie pas que les contrats qui n’ont pas ce label ne sont pas dignes d’intérêt. En effet, beaucoup sont proposés par des mutuelles qui n’adhèrent pas à la FFSA mais à un autre organisme, mutualiste celui-là, le GEMA (Groupement des entreprises mutuelles d’assurance). Le gouvernement de François Hollande, qui avait promis de mener à bien une réforme de la dépendance, planche désormais sur un autre label, plus officiel, qui pourrait mettre d’accord tous les professionnels.